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Après les riziculteurs, c’est au tour des maraichers d’organiser une exposition-vente de leurs produits, fruits de leur labeur et ardeur au travail.
Ces deux activités démontrent à suffisance que dans notre pays, toutes les terres sont travaillées et valorisées dans le cadre de l’exploitation maximale des potentialités dans laquelle s’est inscrit le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement à travers les départements ministériels en charge du développement rural.
« Parallèlement aux réformes en faveur de la production, des engagements spécifiques concerneront la promotion de l’écoulement à travers la commercialisation ou la transformation des produits agropastoraux», disait à juste titre le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani dans sa Vision pour un Niger véritablement indépendant et prospère. « Il est à noter que la transformation sur place et la consommation des produits locaux seront encouragés afin de soutenir les producteurs locaux, de limiter la dépendance du pays et de renforcer ainsi sa souveraineté alimentaire », précisait le Chef de l’Etat dans l’Axe 3 dédié au développement des bases de la souveraineté économique.
Ainsi donc, la foire des maraichers d’Agadez, qui est à sa quatorzième (14ème) édition cette année, a été officiellement lancée le 1er février dernier sous le thème « La valorisation de nos produits : vecteur de la souveraineté alimentaire ». Un mois durant et au-delà selon les organisateurs, les producteurs de l’Aïr mettront à la disposition des populations de Niamey et de ses environs plusieurs produits maraichers sur le tout nouveau site réservé à cet évènement situé à l’arène de lutte traditionnelle de Niamey.
Dans le cadre des préparatifs de cette foire, sur instruction du Président du CNSP, Chef de l’État, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage était dans l’Aïr, plus précisément à Iferouāne et Timia pur encourager les producteurs qui ont fièrement bravé la rudesse de l’environnement pour travailler la terre. Dans cette même lancée, le Chef de l’Etat a instruit le ministère en charge l’Agriculture pour placer au premier rang des priorités du Programme Grande Irrigation(PGI), à travers un important sous-programme, l’accessibilité, la disponibilité et la mise à disposition des semences et intrants en quantité et en qualité.
A ce sujet justement, pour d’une part rendre disponibles mais aussi et surtout accessibles les intrants agricoles et zootechniques (engrais, produits phytosanitaires, semences améliorées, aliments pour bétails) tant en qualité qu’en quantité et à un prix compétitif, et d’autre part assurer l’approvisionnement régulier de notre pays en matériels et équipements agricoles et zootechniques tant en qualité qu’en quantité et à un prix abordable pour les producteurs, le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a décidé, à juste titre et si opportunément, de densifier les missions de la Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA), de fortifier son champ d’action, de cimenter ses relations avec les producteurs et au surplus de lui redonner sa place d’antan.
Aussi, à travers cette décision salutaire du Chef de l’État, concrétisée par la signature d’une ordonnance, l’Etat se réapproprie-t-il sa mission régalienne et son devoir d’assister, d’appuyer, d’accompagner les producteurs, d’être auprès et aux cotés des animateurs et acteurs du monde rural comme l’a si bien dit le Président du CNSP dans sa Vision pour un Niger véritablement indépendant et prospère. Ce choix, il faut aussi le relever, relève du réalisme et du pragmatisme qui ont toujours caractérisé les orientations édictées par le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abddourahamane Tiani dans le cadre de l’affirmation de l’autorité de l’Etat dans le secteur clé, vital et prometteur du développement rural, de la recherche de la souveraineté alimentaire voire de la reconquête de la souveraineté nationale tout court.
Ainsi donc, l’Etat redevient à travers la CAIMA un paravent, un bouclier qui défend et protège les producteurs sur un marché volatile et controversé, en rendant accessibles, disponibles et à un prix abordable les intrants agricoles. En définitive, la réhabilitation de la CAIMA dans ses missions initiales par le Président du CNSP permettra à l’Etat de renforcer l’accompagnement des producteurs en leur garantissant l’accessibilité aux intrants et matériels agricoles à un prix réduit et met à nu les échecs consécutifs à la réforme du secteur des engrais et de sa privatisation imposées par des partenaires dits « au développement» et approuvées par le défunt système, qui rame à contre-courant de la dynamique de la reconquête de la souveraineté nationale dans laquelle s’est inscrit notre pays depuis le 26 Juillet 2023
Alou Moustapha (ONEP)