Au cours de cette cérémonie solennelle, le Chef de l’Etat a livré un important message.
Le président du Faso fustige les médias mensonges qui rapportent au reste du monde un Burkina Faso à feu et à sang alors que nous sommes un pays résilient qui organise deux événements concomitamment : le Tour du Faso et le SIAO qui se sont bien déroulés.
Je répète : nous sommes bien en révolution au Burkina Faso. Et il faut que les médias et même la RTB arrêtent de nous parler de Transition, ce terme est caduc depuis le début du mandat de 5 ans accordé au Capitaine Ibrahim Traoré pour parachever la révolution de Thomas Sankara.
Le chef de l’État s’insurge contre un « sabotage » de deux mécaniciens de la compagnie nationale Air Burkina
Le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a dénoncé lundi à Ouagadougou, un acte de sabotage assimilable à un manque de patriotisme, perpétré par deux mécaniciens de la compagnie nationale Air Burkina. Ces derniers ont demandé une augmentation de salaire de 2 millions de francs CFA chacun et, faute d’obtention, ont déposé leur démission dès le lendemain de l’arrivée d’un nouvel avion pour ladite compagnie aérienne, rapporte l’agence d’information du Burkina.
« Nous avons tous suivi les efforts qui ont été faits pour acquérir un nouvel avion. Et j’ai été contraint de recevoir la semaine dernière deux mécaniciens de la compagnie, qui, dès l’arrivée de l’avion le 2 septembre ont déposé leur demande de démission le 3. L’un a déposé sa demande pour une prise d’effet le 4, et l’autre a fait de même pour une prise d’effet le 31 octobre. La raison ? Ils exigent une augmentation de salaire de plus de 2 millions. C’est du sabotage. Et je pense que c’est un grave manque de patriotisme », a dénoncé le capitaine Ibrahim Traoré.
Le capitaine Ibrahim Traoré s’adressait lundi au personnel de la présidence du Faso, dans un message retransmis au journal de 20 heures de la télévision nationale.
Selon le capitaine, le conseil d’administration a tenté en vain de raisonner les contestataires. Une augmentation de 400 000 francs CFA leur a même été proposée, mais elle a été rejetée par les intéressés, qui ont refusé de travailler.
« Un avion arrive le 2, et le 3, vous décidez de ne pas travailler. Nous avons été obligés de les recevoir et de leur faire comprendre qu’ils travailleront de gré ou de force. On ne demande pas leur avis ; nous n’allons pas négocier davantage », a-t-il déclaré. « Ils vont travailler, et c’est ce qui est en train de se faire », a-t-il insisté.
Le chef de l’État a déploré le comportement de ces deux mécaniciens de Air Burkina, alors que leurs collègues de l’armée de l’air, qui ne perçoivent pas de tels montants, « se sacrifient jour et nuit pour que les appareils volent, afin de soutenir les forces combattantes. Ils n’ont jamais réclamé un franc de plus ».
Pour lui, ce genre de mentalité est à combattre.
« C’est pourquoi, a-t-il ajouté, j’ai dit que faire une révolution, c’est relever des défis. Et chaque jour, il y a des défis. »
« Et il en sera ainsi ! Tous ceux qui tenteront de saboter, nous prendrons les mesures nécessaires. De gré ou de force, ils accompliront leur devoir pour la patrie. Nous n’allons plus tolérer certains comportements », a promis le capitaine Ibrahim Traoré.
Selon le chef de l’État, le temps de la sensibilisation est révolu.
Il a exhorté les Burkinabè au travail au bénéfice de « nos masses populaires ». Pour lui, le peuple burkinabè a trop souffert et continue de souffrir.
« Il faut qu’à un moment donné, cela cesse. Les masses populaires ont aussi le droit de connaître un peu de joie de vivre et de profiter des richesses du Burkina Faso. Il n’y a aucune raison que cela appartienne seulement à un groupuscule qui se permet de dilapider l’argent public », a-t-il conclu.
Le président Traoré ordonne une rationalisation des dépenses de fonctionnement au profit des masses populaires
Le président du Faso Ibrahim Traoré dit avoir instruit plusieurs de ses ministres, de rationaliser les dépenses de fonctionnement de leurs départements afin de réinvestir les économies Au profit des masses populaires.
Lundi, lors de la montée des couleurs, le président Ibrahim Traoré a informé l’opinion publique, qu’il a échangé ces dernières semaines avec plusieurs ministres sur la nécessité de rationaliser les dépenses de fonctionnement.
Selon le chef de l’État, il faut « rationaliser pour que le budget serve à faire des investissements socio-économiques structurants de base au profit de nos masses populaires. »
« Tout ce qui peut être économisé doit être économisé et investi au profit de nos populations. L’eau potable n’est pas une garantie pour tout le monde ici au Burkina Faso. Nous sommes aujourd’hui en train de lutter aussi pour la souveraineté alimentaire. Il y a tellement de défis qu’il faille économiser au maximum pour pouvoir relever ces défis-là », a expliqué Ibrahim Traoré.
Plusieurs milliards de FCFA détournés au ministère de l’Action humanitaire, selon le président Traoré
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, s’est vivement plaint du détournement de plusieurs milliards de FCFA au ministère de l’Action humanitaire, chargé de la gestion des milliers de personnes déplacées à cause du terrorisme.
« Je tiens à vous informer que, malheureusement, ces derniers temps, à la suite d’une dénonciation via une plainte, nous avons découvert un réseau de malfrats au sein du ministère de l’Action humanitaire », a déclaré le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Pour le capitaine Traoré, il est inadmissible que plusieurs milliards de FCFA soient détournés par des agents de ce ministère, surtout dans le contexte sécuritaire et humanitaire actuel du pays.
Le chef de l’État, qui s’exprimait lundi à Ouagadougou, a expliqué que le ministère de l’Action humanitaire est censé protéger les plus démunis, notamment les personnes déplacées internes.
« La police a fait un excellent travail d’enquête qui nous a permis de découvrir de nombreux biens, des véhicules de luxe et diverses autres choses qui ont été saisies. L’affaire a été transférée à un tribunal », a-t-il affirmé.
Le président du Faso s’est par ailleurs dit persuadé que cette pratique existe dans d’autres ministères et a indiqué que l’État va mener des contrôles rigoureux pour montrer aux agents que tout n’est pas permis au Burkina.
« Il y a encore beaucoup de personnes qui tentent de détourner les deniers publics. Nous n’aurons aucune pitié pour ces individus-là », a prévenu Ibrahim Traoré.
Par Tam tam info News