Vu la situation qui sévit en RDC, le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé ses préoccupations concernant la situation sécuritaire de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Ce dernier a été par ailleurs reçu afin de parler des voies et moyens pour un dialogue franc vers la paix.
Dans un post publié sur sa page Facebook, le chef de l’Etat sénégalais informe avoir eu des « entretiens téléphoniques fructueux » avec le président rwandais, Paul Kagamé et le président congolais Félix Tshisekedi sur la situation préoccupante à l’Est de la RDC. « J’ai souhaité m’enquérir de la tournure des événements et, avec les deux dirigeants, explorer les voies d’un dialogue franc pour une paix durable dans la région », a révélé le Président Faye. Selon lui, le « Sénégal reste engagé pour la stabilité et la sécurité en Afrique et dans le monde ».
Au moins 700 personnes ont été tuées et 2800 autres blessées lors des affrontements pour le contrôle de la ville de Goma entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23, entre dimanche 26 janvier et jeudi 30 janvier, selon un bilan des Nations Unies.
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a tenu vendredi un sommet extraordinaire à Harare consacré à la détérioration de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC), sous la présidence du chef de l’État zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, rappelle l’Agence de presse africaine.
Les dirigeants de la région, réunis en session extraordinaire, ont fait part de leur « vive préoccupation face aux récentes attaques menées par le groupe armé M23 et les forces de défense rwandaises (RDF) contre les forces gouvernementales congolaises, la mission de la SADC (SAMIDRC) et les populations civiles dans plusieurs zones du Nord-Kivu », indique le même média.
Face à la dégradation de la situation humanitaire, les dirigeants ont appelé au rétablissement immédiat des services essentiels (eau, électricité, communications) et des lignes d’approvisionnement en nourriture. Ces attaques constituent, selon le communiqué final, une violation du cessez-le-feu conclu dans le cadre du processus de Luanda le 30 juillet 2024.
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