Abidjan, 01 mars 2025 (AIP) – Le rideau est tombé ce samedi 1er mars 2025 sur la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), avec le sacre du réalisateur burkinabè Dani Kouyaté qui a remporté l’Étalon d’or de Yennenga pour son film “Burkina Faso”, marquant ainsi son retour triomphal après 28 ans d’attente, rapporte l’Agence d’information du Burkina (AIB).
Le public du FESPACO 2025 n’a pas caché son émotion lorsque le nom de Dani Kouyaté a été annoncé comme grand lauréat. Son film “Burkina Faso” s’est imposé face à une compétition relevée, séduisant à la fois le jury et les festivaliers. Ce sacre est un retour en grâce pour le réalisateur, qui avait déjà marqué l’histoire du festival en 1997 avec “Keïta ! L’héritage du griot”.
Outre l’Étalon d’or, la 29e édition du FESPACO a vu le sacre de plusieurs films porteurs de messages forts. Le grand prix du Président du Faso a été attribué au film “75000” de Jean-Claude Ouédraogo, tandis que “Yikian” de Halidou Badini a également été distingué par la présidence burkinabè.
La diversité du festival s’est également illustrée avec la consécration de “L’homme vertige” de la Guadeloupéenne Maloré Elyse, qui a remporté le prix du meilleur film de la diaspora, un trophée institué par le capitaine Thomas Sankara. Le premier prix Thomas Sankara pour la promotion des valeurs du panafricanisme a, quant à lui, été décerné à “Our Land Our Freedom” du Kényan Meena Nanji.
Le poulain d’or du film documentaire court métrage a été décerné au film “Khamsinette” de l’Algérienne Assia Khemici et le film “Who do i belong to” de la tunisienne Meryam Joober a remporté le prix Oumarou Ganda.
Le Festival confirme son rôle de tremplin pour le cinéma africain et sa diaspora. Cette 29e édition a été marquée par un foisonnement de talents et une reconnaissance accrue des cinéastes émergents. En témoigne le prix Idrissa Ouédraogo de la meilleure révélation, attribué au film “Mail’s Man” du Congolais Sherie Twana.
Le FESPACO 2025 qui s’est déroulé du 22 février au 01 mars, reste ainsi dans les annales comme l’édition du retour en majesté de Dani Kouyaté, un cinéaste qui continue d’écrire l’histoire du cinéma africain avec passion et détermination.
(AIP)
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