Les travaux d’un atelier de formation de trois jours sur l’art de démêler le vrai du faux dans le domaine de l’information ont débuté hier matin à l’Institut français de Djibouti. Organisé par l’ambassade de France en collaboration avec l’Union de la presse francophone de Djibouti (UPF-Djibouti), cet événement lancé par la première conseillère de l’ambassade de France à Djibouti Mme Ruth Rakuzin a vu la participation d’une dizaine de journalistes djiboutiens de la presse écrite, ceux des réseaux sociaux et les chargés de communication de plusieurs départements ministériels.
Dans un monde où la désinformation circule à une vitesse fulgurante, la vérité devient un précieux bien à protéger. C’est dans cette optique que l’ambassade de France, en collaboration avec l’Union de presse francophone (UPF), a lancé hier à l’Institut français de Djibouti un atelier de formation axé dans le domaine de la lutte contre la désinformation.
Intitulé “L’art de démêler le vrai du faux”, l’événement a vu la participation d’une dizaine de journalistes djiboutiens issus de la presse écrite, des réseaux sociaux et des chargés de communications de plusieurs départements ministériels. Cet atelier de trois jours vise à doter ces professionnels des médias d’outils concrets pour identifier, analyser et contrer la désinformation. À l’ouverture officielle, le président de l’UPF, Kenedid Ibrahim Houssein, et Flora Oger, représentante du service presse et communication de l’ambassade de France, ont mis en lumière les enjeux cruciaux de cette initiative.
Animée par un chercheur en menaces numériques dépêché par l’ambassade de France, Makrem Dhifalli, cette première journée a permis aux participants d’explorer des thématiques cruciales comme la vérification des faits (fact-checking), les formes de désinformation et entre autres le cycle de vie de la désinformation. Cet atelier, qui se poursuivra jusqu’à jeudi prochain, s’inscrit dans une volonté commune de renforcer le rôle des médias comme remparts contre la désinformation. Pour l’UPF, il s’agit cette fois-ci de forger une nouvelle génération de professionnels capables de rétablir la vérité dans un écosystème médiatique souvent fragilisé. Au-delà des outils techniques, cet atelier marque une étape importante dans le renforcement des capacités des journalistes djiboutiens, appelés à devenir des détectives de l’information. Une mission ambitieuse, mais indispensable, pour préserver la qualité de l’information dans une ère numérique où la désinformation se répand rapidement.
RACHID BAYLEH