Le Président de la République du Congo, Son Excellence Denis Sassou N’Guesso, était présent en Asie plus précisément à Bakou capitale de l’Azerbaïdjan pour participer à la 29ème édition de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Au premier jour du sommet des Chefs d’États et de Gouvernements, la question épineuse du financement est mis en exergue. Le mardi 12 novembre, beaucoup des Chefs d’Etats se sont succédé à la tribune de la COP29. Certains ont vanté leurs efforts et d’autres ont rappelé à quel point les catastrophes climatiques ont affecté leurs pays ces derniers mois. L’enjeu cette année, c’est l’aide financière aux pays en développement pour faire face au changement climatique. Ils ne « peuvent pas repartir les mains vides », a averti le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres.
Quand le Président de la République du Congo, Son Excellence Denis Sassou N’Guesso, est monté à la tribune de la COP29, nous avons eu un autre son de cloche et vu un Chef d’État avec une posture bien particulière, celle d’un véritable guerrier qui est au front sur le champ de bataille contre le changement climatique.
Le monde entier a écouté un homme d’action et de terrain aux multiples casquettes, déterminé à faire bouger les lignes et à rendre possible l’impensable dans la lutte contre les changements climatiques. Dans cet article, nous présentons les différentes casquettes et/ou postures incarnées par le Président Denis Sassou N’Guesso lors de son passage dans cette COP29.
Denis Sassou N’Guesso fidèle au rendez-vous de l’histoire pour une thérapie de choc à la COP29 marquant une participation en leader dans la lutte contre le réchauffement climatique et l’érosion de la biodiversité mondiale
La présence du Président de la République du Congo, l’ennemi numéro 1 du réchauffement climatique, à Bakou au COP29 était plus qu’une participation. En effet, cette présence de l’infatigable combattant écolo-visionnaire était une énième monté au front en faveur des générations futures. Déterminé à rester en première ligne sur le front de la guerre climatique mondiale, l’homme de la vision verte et de la décennie mondiale d’afforestation et de reboisement s’est présenté à Bakou avec six (6) casquettes ci-après :
1. Denis SASSOU N’GUESSO pionnier de l’afforestation et du reboisement
« Mon pays a, en réalité, placé les questions liées à la préservation de l’environnement au cœur de sa politique nationale et au centre de son engagement sur la scène internationale. Cette année, au mois de juillet, Brazzaville, la capitale de mon pays, a abrité la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement. Liant l’intention à l’acte, afin de consolider le rôle essentiel des forêts dans la régulation du climat et pérenniser l’initiative d’un reboisement planétaire généralisé, le Congo vient de soumettre à l’Assemblée Générale des Nations Unies l’adoption de la Résolution sur la « Décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement ». (Extrait du discours du Président Sassou à la COP29).
À Bakou (Azerbaïdjan), nous avons entendu avec beaucoup de plaisir et de satisfaction le plaidoyer d’un pionnier de l’afforestation et du reboisement. En effet, le Président Sassou N’Guesso a pris le soin de rappeler au monde de manière directe la nécessité d’engager les Etats sur la voie de l’afforestation et du reboisement dans le cadre de la lutte planétaire contre les changements climatiques. Cette plaidoirie tire sa légitimité dans l’initiative proposée et endossée par l’Union Africaine et trouve tout son sens car, en dépit des engagements pris par les États dans le cadre de l’Accord de Paris, force est de constater que le dérèglement climatique s’accélère. Le sixième rapport du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat, en sigle GIEC, notamment sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité, paru au mois de février 2022, montre clairement que de nombreux risques climatiques sont plus importants que prévu, en particulier pour les pays d’Afrique en raison de leur vulnérabilité
Face à ce péril climatique dont les retombées compromettraient assurément l’atteinte des objectifs de développement durable dans le cadre de l’agenda 2030, d’une part, et ceux de l’agenda 2063 de l’Union Africaine, d’autre part, et indépendamment des solutions technologiques envisageables, le niveau d’engagement collectif visant la préservation des forêts, en général, et des forêts tropicales, en particulier, réputées poumons de l’humanité, va incontestablement monter d’un cran.
Dans un contexte mondial doublement marqué par une crise économique et financière persistante et un accroissement de besoins en produits forestiers divers, les stratégies à mettre en place à cet effet, devraient privilégier, entre autres, l’extension de la couverture forestière mondiale à travers la promotion des plantations forestières et agroforestières, – une des solutions basées sur la nature, réputées à faible coût – , dont les produits constituent de véritables alternatives à ceux issus de forêts naturelles. Toutefois, en considération des implications politiques, techniques et financières complexes liées à cette option, son efficacité réside en ce qu’elle devrait être mise en œuvre dans le cadre d’une coalition mondiale portée par les plus hautes institutions qui régissent les relations entre les États.
La « Décennie Mondiale de l’Afforestation » lancée à l’initiative de la République du Congo par la voix de son Président, Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, le 7 novembre 2022, à l’occasion de la tenue de la 27ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique (COP27), procède ainsi de cette nécessité de tisser une sorte de trames entres des cadres stratégiques, Accords, conventions, initiatives et leçons apprises, se rapportant à l’échelle planétaire aux thématiques d’afforestation et de reboisement.
*1 Union Africaine, Décennie africaine et mondiale de l’afforestation et du reboisement, note conceptuelle de la première Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement (CIAR1) Brazzaville, du 02 au 05 juillet 2024, publié en mai 2024, pp. 2-3.
À la demande de la République du Congo, cette initiative a été endossée par l’Union Africaine sous le label de « Décennie Africaine et Mondiale d’Afforestation » suite à la Décision 846 issue de la 36ème session des Chefs d’Etat de l’Union Africaine (UA), tenue du 17 au 18 février 2023, à Addis-Abeba, en Ethiopie, qui annonçait également l’organisation de la première Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement (CIAR), à Brazzaville, en République du Congo, sous l’égide de l’Union Africaine et du Forum des Nations Unies sur les Forêts.
2. Denis SASSOU N’GUESSO avocat de la justice climatique, de la transition juste et des droits humains
« Mon pays par ailleurs, conjointement avec le groupe de pays forestiers africains dits du C-15, la République du Congo porte aujourd’hui ce que l’on pourrait appeler une « Initiative de justice climatique », une démarche qui vise à inclure le capital naturel brut des pays dans le calcul du PIB de leurs États… En 2015, nous avions tous placé nos espoirs dans l’Accord de Paris. Car cet accord qui est fondé sur le principe de la justice climatique et de la transition juste, établit clairement le cadre mondial de la lutte contre le changement climatique pour la stabilisation du réchauffement global à moins de 1,5 degré Celsius. » (Extrait du discours du Président Sassou à la COP29).
À la tribune de la COP29, nous avons encore vu et entendu la voix de l’avocat par excellence de la justice climatique et de la transition juste. En effet, les efforts de Denis Sassou N’Guesso en faveur de la justice climatique s’inscrivent dans une réflexion engagée et un combat mené par le Président Denis Sassou N’Guesso, depuis plusieurs années, sur les analyses de la justice environnementale et ses apports pour la compréhension des injustices liées au changement climatique dans le monde.
La justice climatique est couramment appréhendée sous l’angle de la justice distributive. L’accent est mis sur les contributions différenciées des différents pays dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre et les moyens de compenser ces responsabilités par des politiques d’atténuation au changement climatique et des aides à l’adaptation des plus pauvres et plus vulnérables aux variations du climat. Cependant, cette approche distributive de la justice parait trop restrictive pour rendre compte des multiples facettes des injustices sociales et environnementales générées par les changements climatiques.
*2 Michel Innocent PEYA, Justice Climatique : Efforts et plaidoyers diplomatiques de Denis Sassou N’Guesso pour l’équité des peuples du monde, in Les Dépêches de Brazzaville du 9 septembre 2024, pp.2-3.
En bon avocat de la justice climatique et de la transition juste, Denis Sassou N’Guesso continue de véhiculer avec perspicacité ses analyses au sein des négociations climatiques internationales, afin de sensibiliser les arènes diplomatiques et mobiliser les dirigeants voire tous les acteurs concernés. Il s’en dégage une formulation des injustices résultant des discriminations vis-à-vis des changements environnementaux, de la non reconnaissance des confrontations éthiques et cognitives façonnant l’appréhension du changement climatique et son intériorisation dans les projets de transformation des milieux. Cela conduit à mettre l’accent sur le déficit de dialogue et de réflexivité démocratique dans les relations entretenues entre les populations et les gouvernants ou institutions étatiques en charge des politiques climatiques.
Nous montrons ainsi comment la notion de justice climatique peut être réinterprétée par l’articulation des enjeux sociaux et environnementaux, locaux et globaux, éthiques et réflexifs du changement climatique sur lesquels les efforts et la diplomatie climatique du Président Denis Sassou N’Guesso se mobilisent. Puis, nous étudions comment ces efforts, ce plaidoyer et cette diplomatie évoluent et se saisissent de la notion de justice climatique et environnementale pour mettre en question les politiques d’atténuation et d’adaptation menées par les États et les institutions. Par le biais de mobilisations visant une conscientisation, une interpellation de décideurs mondiaux et une sensibilisation de l’opinion mondiale, ce plaidoyer écologique et cette diplomatie climatique du Président Denis Sassou N’Guesso interrogent les dimensions sociales et démocratiques des politiques climat. Ils fournissent des interprétations alternatives de ce qui relie les êtres humains aux milieux, la citoyenneté environnementale à la transition écologique, la justice climatique à la justice sociale.
S’agissant de la transition juste réclamée encore par le Président Denis Sassou N’Guesso à Bakou, on peut remonter aux années 1970 pour retracer des voix critiques du développement économique et de son impact sur l’environnement. La publication en 1972 par le Club de Rome du rapport Halte à la croissance avait offert un aperçu percutant des conséquences environnementales, sociales et démographiques de la poursuite effrénée de l’exploitation des ressources planétaires et de la production industrielle. La même année, les Etats du monde entier réunis sous l’égide des Nations Unies se penchaient pour la première fois, dans le cadre du premier Sommet de la Terre, sur certains des enjeux écologiques auxquels tous étaient confrontés.
*3 Julia Posca et Bertrand Schepper, Qu’est-ce que la transition juste ? Edition Martin Dufresne, Montréal, Québec, pp. 9-11.
Ces nouvelles préoccupations ont amené l’ONU à mettre sur pied la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement, dont les travaux jetteront les bases de l’idée de développement durable qui consiste, selon une définition proposée, en un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement. L’exigence d’adopter un nouveau modèle de développement économique plus respectueux des limites écosystemiques a cependant rapidement rencontré son lot de critiques, en se butant notamment à la résistance des représentants d’industries polluantes, mais aussi d’une main d’œuvre qui craignait la perte d’emplois. Le souci de l’environnement allait selon ses détracteurs sonner le glas d’entreprises qui faisaient par ailleurs vivre des milliers de familles.
La notion de transition juste apparait à l’époque dans le but de dépasser cette opposition entre emplois et environnement et de montrer que le passage à une économie faible en émissions de carbone ou de carbonisée n’est pas synonyme de chômage, bien au contraire.
La transition juste renvoie ainsi à la fois à un résultat et à un processus : on vise la construction d’une économie qui soit faible en carbone et qui offre un emploi décent à tous et à toutes, et pour y parvenir, il faut des balises institutionnelles et une acceptation sociale de la part de la population. Ces principes généraux devaient servir de base afin de formuler des recommandations en matière de politiques gouvernementales et de stratégies sectorielles de transition écologique.
3. Denis SASSOU N’GUESSO Défenseur du financement en faveur des pays victimes
« Nous constatons avec regret que les financements mobilisés depuis 2015 ne sont pas à la hauteur de nos attentes et ne correspondent nullement à nos engagements. Nous nous préoccupons particulièrement du financement climatique, à propos duquel force est de constater que l’engagement des 100 milliards de dollars/an en 2009 pour la période 2010 et 2020, n’a été atteint qu’en 2022. Le nouvel objectif collectif quantifié pour le financement climatique devra s’appuyer sur des données scientifiques qui tiennent compte de l’impact et des besoins des pays en développement pour y faire face. On sait que ces besoins s’élèvent désormais à plus de 1000 milliards de dollars. ». (Extrait du discours du Président Sassou à la COP29).
À Copenhague, lors de la COP15 (2009), il a été convenu, entre autres, que les pays riches mobiliseraient 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 : “Dans l’optique de mesures concrètes d’atténuation et d’une mise en œuvre transparente, les pays développés adhèrent à l’objectif consistant à mobiliser ensemble 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 pour répondre aux besoins des pays en développement. Cet engagement joue un rôle central pour les pays en développement, tant pour leur permettre un développement faible en carbone que pour s’adapter aux conséquences des changements climatiques.
En effet, les coûts réels des pays en développement sont beaucoup plus élevés : le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a ainsi calculé que les seuls coûts de l’adaptation dans les pays en développement pourraient atteindre 140 à 300 milliards de dollars par an en 2030, et 280 à 500 milliards de dollars en 2050.
4. Denis SASSOU N’GUESSO chantre de l’atténuation et de l’adaptation équilibrée
« Notre souhait le plus ardent est que le montant de ce Nouvel Objectif soit fixé et défini dans une perspective de justice climatique et de transition juste. Cet objectif doit permettre à nos pays de réduire le fardeau de la dette plutôt que de l’aggraver. Enfin, ce Nouvel Objectif doit couvrir l’atténuation et l’adaptation de manière équilibrée… ». (Extrait du discours du Président Sassou à la COP29).
L’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques vont de pair, mais présentent des différences notables, en particulier dans leurs objectifs. Elles se différencient également par leurs échelles spatiales et temporelles, et les secteurs concernés.
*4 Ayat-Allah Bouramdane, Ph.D., Pourquoi l’Atténuation et l’Adaptation aux Changements Climatiques sont Complémentaires ? in Energies/Mines & Carrières du 10 Novembre 2022, p.1.
L’atténuation est une stratégie visant à réduire les sources ou augmenter les puits de gaz à effet de serre, et donc traite les causes du changement climatique (i.e., l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère), et a un effet à long terme en raison de l’inertie du système climatique. La priorité de l’atténuation concerne surtout les secteurs de l’énergie, de transports, de l’industrie et des déchets.
L’adaptation est un ajustement des systèmes naturels ou humains en réponse à des stimuli climatiques présents ou futurs ou à leurs effets, afin d’en atténuer les effets néfastes ou d’exploiter des opportunités bénéfiques. Elle concerne, donc, les impacts du changement climatique, et peut avoir un effet à court terme sur la réduction de la vulnérabilité. L’adaptation donne la priorité aux secteurs de l’eau, d’agriculture ou de la santé.
Les deux approches sont nécessaires. D’une part, même si des efforts importants étaient faits sur l’atténuation, le climat continuerait à changer pendant les prochaines décennies, rendant nécessaire l’adaptation à ce changement.
D’autre part, l’adaptation ne pourra pas éliminer tous les impacts négatifs et donc l’atténuation est cruciale pour limiter les changements dans le système climatique. De plus, même si le changement climatique est une préoccupation internationale, l’adaptation fournit des bénéfices locaux, alors que ceux de l’atténuation sont globaux.
Actuellement, il reste un écart substantiel entre les niveaux actuels d’adaptation et d’atténuation et ce que les gouvernements ont promis de faire, et les niveaux nécessaires pour répondre aux impacts et réduire les risques climatiques. Ces écarts s’expliquent, en partie, par les disparités croissantes entre les coûts estimés de l’adaptation et les financements documentés alloués à l’adaptation. En outre, le financement climatique mondial est, jusqu’à présent, été ciblé sur l’atténuation du changement climatique.
5. Denis SASSOU N’GUESSO porte-parole des pays en développement
« C’est ici le lieu de saluer ce pas encourageant qu’est l’adoption ici, à Bakou, du point 4 de l’article 6 de l’accord de Paris. Nous pensons objectivement que cet outil de l’Accord de Paris, qui permet le transfert de crédits carbone entre pays à faible émission de gaz à effet de serre et pays émetteurs, ouvrira la voie à une coopération interétatique, internationale et structurante en faveur du développement durable, de la résilience et de la diversification économique dans les pays en développement ». (Extrait du discours du Président Sassou à la COP29).
La 29ème Conférence des Parties à contribuer à la confirmation du Président Sassou N’Guesso comme porte-parole des pays en développement lorsqu’il s’agit des questions de lutte contre le réchauffement climatique et de protection de la biodiversité. Alors que le monde doit travailler de concert pour atteindre l’objectif de 1,5°C, les pays partenaires se trouvent dans une position délicate. En effet, pour les pays dépourvus d’infrastructures sociales bien établies, il est extrêmement difficile de développer l’économie tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Cela est notamment dû à la hausse du coût de l’électricité lié à la nécessité de passer aux énergies renouvelables. En outre, les catastrophes naturelles, de plus en plus fréquentes avec le changement climatique, causent d’importants dégâts, notamment aux infrastructures fragiles. La communauté internationale doit donc coopérer et prendre des mesures proactives.
Le réchauffement climatique devrait accroître la fréquence et la gravité des catastrophes naturelles dans le monde. Selon un rapport publié en 2021 par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies, une augmentation de 2°C de la température moyenne entraînera une multiplication par 13,9 de la fréquence des vagues de chaleur qui se produisent une fois tous les 50 ans. Alors que les zones touchées par des sécheresses de plus en plus sévères devraient s’étendre, les fortes précipitations devraient également augmenter et s’intensifier dans des zones plus larges à mesure que le cycle de l’eau devient plus actif.
6. Denis SASSOU N’GUESSO grand protecteur du Bassin du Congo et de sa biodiversité
Certes le Bassin du Congo n’a pas été évoqué de manière directe dans son discours mais en mettant un accent fort sur la question du financement mieux la définition des nouveaux mécanismes financiers innovants et pertinents, le Président Denis Sassou N’Guesso a clairement fait allusion au Bassin du Congo car, financer la protection des forêts du Bassin du Congo ainsi que sa biodiversité, équivaut à protéger la planète. Cette vérité est indiscutable car il est clairement établit à ce jour que le Bassin du Congo associé aux deux autres grands bassins forestiers mondiaux (Bassin de l’Amazonie & Bassin du Bornéo-Mékong) constitue les composantes du salut de la planète.
*6 Agenda mondial de la JICA, Les 20 stratégies de la JICA face aux problèmes de développement mondiaux, Faire face à la menace du changement climatique avec les pays en développement, n°16, p. 2.
En tant que grand gardien du Bassin du Congo, le Chef de l’Etat Congolais n’avait nullement besoin de mentionner le Bassin du Congo dans son discours pour la simple et bonne raison que celui-ci constitue son combat de la vie et sa casquette naturelle. Denis Sassou N’Guesso existe et vit entre autre pour protéger le Bassin du Congo en faveur des générations présentes et futures.
La protection du Bassin du Congo exige un effort majeur qui dépasse les frontières politiques. C’est un enjeu hautement stratégique et planétaire, et toute la diplomatie climatique du Président Sassou repose sur ce combat. Cet enjeu constitue le substrat de son engagement, de son abnégation, de sa détermination et de ses sacrifices. Comme le Bassin du Congo est un don pour la planète, le Président Sassou est un don pour le Bassin du Congo, et spirituellement les deux ne font qu’un.
En guise de conclusion, nous pouvons dire que l’action sensibilisatrice du Président Denis Sassou N’Guesso de dirigeants et responsables de 15 pays représentant la région africaine pour une mise en lumière des nouvelles initiatives mondiales fait partie du bilan de ce combat écologique contre le changement climatique évalué à la COP29 à Bakou en Azerbaïdjan. « Investir dans une planète vivable pour tous », tel est le thème de cette COP29 qui continue encore son chemin en Azerbaïdjan. Inspiré par ce thème, le Président Sassou a déclaré lors de son discours au Pavillon national congolais situé dans la zone bleue de la COP29, que toutes les régions de la République du Congo seraient alignées sur le concept de ville verte. Fidèle à son engagement indéfectible en faveur des générations futures, le Président Sassou a quitté la COP29 avec un regard tourné vers la COP30 prévue l’année prochaine.
Bakou en Azerbaïdjan : Docteur Michel Innocent PEYA (Écrivain chercheur)