L’armée coalisée de l’AES a décidé d’en finir avec les terroristes en s’attaquant avec des gros moyens et des hommes déterminés à leurs différentes bases.
Tillabéri – Ménaka.
Selon plusieurs sources locales concordantes, une vaste opération militaire conjointe du bataillon AES aurait franchi la frontière nigérienne pour pénétrer dans la région de l’Azawakh malien, à l’est d’Aderanboukane, dans la commune d’Inchinane.
Des frappes de drones et des attaques d’hélicoptères auraient visé plusieurs positions de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), notamment dans les localités d’Indélimane, Inaraban, Akabar, Tchinbarkawan et Tamalate, le long de la frontière entre le Niger et le Mali.
D’après les mêmes sources, les combattants de l’EIGS, pris de court, se mobiliseraient activement pour empêcher les forces de l’AES de s’installer durablement dans cette zone stratégique qu’ils contrôlent depuis 2022. Cette région, située à cheval entre le Mali et le Niger, constitue un important couloir logistique et un refuge historique pour les groupes armés.
Du côté malien, aucun mouvement significatif n’a encore été observé, mais des préparatifs seraient en cours à Gao. Tout semble indiquer que la lutte contre l’EIGS est désormais devenue une priorité pour les États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), notamment dans la zone dite des trois frontières, rapporte l’agence africaine de presse.
Rappelons que le groupe terroriste a récemment enlevé plusieurs otages occidentaux, dont deux Européennes et un Américain, au Niger. Ils seraient actuellement détenus dans cette même région frontalière.
Longtemps abandonnée par les autorités maliennes et nigériennes, la zone de l’Azawakh semble aujourd’hui redevenir un théâtre d’opérations majeur. Un tournant pourrait être en cours dans la lutte contre l’EIGS dans le Sahel central.
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