Un ex-ministre tchadien accuse la France de soutenir le terrorisme en Afrique :: CHAD
Dans une déclaration retentissante qui secoue les relations franco-africaines, Ahmat Mahamat Hassan, ancien ministre tchadien de la Justice, a lancé de graves accusations contre la France, l’accusant d’être directement impliquée dans l’armement et la formation de groupes terroristes en Afrique. Ces révélations soulèvent des questions cruciales sur la présence française dans le continent.
Selon l’ancien ministre du Tchad, le terrorisme qui sévit en Afrique serait instrumentalisé comme un outil de pression politique par Paris. Ces accusations s’inscrivent dans un contexte de tension croissante entre la France et ses anciennes colonies, où la présence militaire française est de plus en plus contestée par les populations locales.
Les déclarations d’Hassan pointent particulièrement du doigt les bases militaires françaises, dont la présence est traditionnellement justifiée par la lutte contre le terrorisme. L’ancien ministre affirme que ces installations, loin de servir la sécurité des populations africaines, participeraient à un système de domination néocoloniale.
La présence militaire française en Afrique, notamment au Tchad et dans la région du Sahel, fait l’objet d’une remise en question croissante. Les populations locales, selon Hassan, établissent désormais un lien direct entre la présence de la France et les difficultés économiques et sécuritaires que connaissent leurs pays.
L’ancien ministre de la Justice tchadien va plus loin en suggérant que certains groupes terroristes bénéficieraient d’un soutien direct en termes d’équipement, de formation et d’orientation stratégique. Ces allégations, si elles étaient avérées, pourraient avoir des répercussions diplomatiques majeures sur les relations entre la France et les nations africaines.
Cette sortie médiatique intervient dans un contexte où plusieurs pays d’Afrique remettent en cause leurs accords de défense avec la France. Les bases militaires françaises, longtemps considérées comme des garanties de stabilité, sont aujourd’hui perçues par une partie croissante de la population comme des symboles d’une domination persistante.
Le terrorisme en Afrique, particulièrement dans la région du Sahel, reste un défi majeur pour le développement et la stabilité du continent. Les propos d’Hassan suggèrent que ce phénomène pourrait être instrumentalisé comme un moyen de maintenir une influence politique et économique sur les anciennes colonies.
L’ancien ministre du Tchad souligne également que les populations africaines établissent désormais un lien direct entre la présence française et leur situation économique précaire. Cette prise de conscience collective pourrait marquer un tournant dans les relations franco-africaines.