Le président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o est candidat pour être membre du Comité exécutif de la CAF. Mais le footballeur opposé à son compatriote Seidou Mbombo Njoya attend deux décisions des juridictions sportives.
Deux Camerounais s’opposent à l’élection des membres du Comité exécutif de la Confédération africaine de football. Samuel Eto’o, actuel président de la Fecafoot et Seydou Mbombo Njoya, membre sortant du Comité exécutif de la CAF et ancien président de la Fecafoot, se disputent le poste. Chacun veut représenter le Cameroun à l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale au sein du Comité exécutif.
La Fédération camerounaise de football supporte la candidature de son président. Celle de son ancien président, battu par Samuel Eto’o à l’élection de 2021, bénéficie du fait que Mbombo Njoya est candidat sortant. Il ne lui sera pas exigé l’appui de la fédération de son pays comme c’est le cas pour les autres candidats. La CAF ayant validé les deux candidatures d’origine camerounaise, le résultat de l’élection prévue en mars 2025 départagera les candidats.
Mais, si la candidature de Seidou Mbombo Njoya ne semble souffrir d’aucun obstacle avant les élections, celle de Samuel Eto’o est menacée. L’ancien attaquant est en attente de deux décisions des instances de règlement des différends sportifs. Samuel Eto’o attend la décision du jury d’appel de la CAF au plus tard en mi-janvier et la sentence du Tribunal arbitral du sport entre février et mars 2025. En cas de sanctions, celles-ci pourraient contribuer à écarter la candidature de l’ancien capitaine des Lions au profit de son adversaire historique.
En 2021, lors des élections à la tête de la Fédération camerounaise de football, Samuel Et’o’o a infligé la défaite au président sortant Seidou Mbombo Njoya. Le match entre les deux compatriotes va se jouer cette fois-ci sur la scène continentale. Chacun mobilise déjà les stratégies pour vaincre l’autre dans trois mois. Outre ces deux Camerounais qui se présentent dans la zone Afrique centrale, Jean Guy Blaise Mayolas du Congo et Célestin Yanindji de la RCA sont aussi lice.