Pendant longtemps, les longues chevelures attiraient les regards des hommes mais aussi des femmes dans les rues. Maintenant, les femmes djiboutiennes de se découvrent beaucoup moins par pudeur et surtout par respect pour notre belle religion. Mais voila, les femmes djiboutiennes de nature très féminines et très coquettes sont pourtant adeptes des salons de coiffure, pour se coiffer, se faire une coloration, une coupe ou bien se défriser. Mais quel moment se dévoilent-elles et montrent-elles leurs cheveux ?
En principe, les femmes djiboutiennes prennent tout soin de leurs cheveux. Certaines sont adeptes du henné et le mélange à un peu d’huile d’olive, mais pour les cheveux défrisés, c’est un autre son de cloche.
Car le henné , produit naturel , ne s’applique pas sur des cheveux défrisés ou colorés. Pour ces derniers, il faut attendre plusieurs mois pour pouvoir l’appliquer.
La mode de l’Ayurvéda pour les cheveux
Une nouvelle tendance fait fureur ces derniers temps sur les réseaux sociaux. Les poudres ayurvédiques. Originaires d’Inde, les poudres ayurvédiques sont parfaites pour assainir, fortifier, nettoyer, embellir les cheveux et bien plus encore. Utilisées seules ou associées à des huiles essentielles et végétales, elles permettent de prendre soin de tous les types de cheveux. Encore faut-il s’y retrouver parmi les centaines de poudres connues et apprendre à les utiliser correctement.
Les poudres ayurvédiques, sont issues de plantes poussant en Inde. Ces plantes sont séchées et finement broyées afin d’obtenir ces poudres faciles à intégrer aux différents soins cosmétiques et capillaires. On peut également les utiliser sous forme de masques à base de poudre ayurvédique pour les cheveux, ainsi que de shampooings végétaux, shampooings secs, lotions de rinçage et macérât huileux. Les bienfaits des poudres ayurvédiques sur les cheveux sont impressionnants : elles apportent volume et brillance, stimulent la pousse, fortifient les cheveux, aident à réguler le sébum et à lutter contre les pellicules, apaisent le cuir chevelu, fixent les colorations au henné, préviennent l’apparition des cheveux blancs. Il existe une poudre ayurvédique pour chaque problème capillaire.
Le retour des cheveux afros
Pour certaines, les produits capillaires chimiques, n’ont plus le vent en poupe. Elles ont compris les effets néfastes et préfèrent le retour au naturel. Elles misent plus sur des soins naturels et affichent fièrement leurs cheveux indomptés. Désormais, l’afro est beau et fait des envieuses. Les cheveux crépus sont classés en différentes catégories. Classés du plus lisses aux plus crépus, la tendance afro a été définit par le coiffeur des stars américaines, André Walker. Selon lui, les cheveux se définissent selon plusieurs types. Le premier type de cheveux (Type 1) du système est la catégorie de cheveux raides. Les différents types d’encours sont classés en trois catégories reconnues comme 1A, 1B et 1C. Le premier type, 1A, voit un cheveu défini comme mince et délicat. 1B ressemble à un milieu, avec un cheveu légèrement plus épais. La troisième consistance, 1C, est épaisse. Ce type présente généralement la plus grande brillance car les huiles de peau réussissent à atteindre facilement les bouts des cheveux.
La seconde catégorie est celle des cheveux ondulés. Généralement, ces cheveux peuvent varier de minces à épais, à crépus. 2A est définie comme subtile avec de légères ondes “S” à proximité des pointes, souvent indéfinies et sans trop de volume. 2B présente des “S” plus définis avec une légère ondulation dans la zone des pointes. La présence du 2C est épaisse et présente beaucoup de volume et le “S” est nettement défini.
Dans cette troisième catégorie, nous trouvons les cheveux bouclés. La section 3A est définie comme “S circulaire” et est habituellement plus sujette à l’accroissement et à la perte de définition du hérisson. 3B a une constitution plus petite et a tendance à être plus épaisse et voluptueuse.
La dernière catégorie est celle des cheveux afro bouclés. La gamme de ce type de cheveux va des boucles en spirale aux boucles avec des angles en Z et, comme pour la catégorie de type 3, nous ne trouvons que deux types de consistance : la 4A et la 4B. 4A présente des spirales étroites et une structure en “S” bien prononcée, parfois elle peut présenter une texture fine, haute densité mais aussi une grande fragilité. La catégorie 4B est définie comme “structure en Z” avec des boucles moins définies. Ce genre de texture est très fragile et peut se pétrir et s’épaissir si liés dans des tresses trop étroites. Les deux 4A et 4B sont sujets à rétrécissement.
Les cheveux définissent-ils la femme ?
Découvertes ou non, la djiboutienne lambda n’hésite pas à sortir avec des bigoudis. Ces rouleaux, font des miracles et se trouvent dans toutes les maisons. Pour celles qui ont des cheveux plus longs, elles préfèrent, à la rigidité des bigoudis, le « wrap ». Appelé « dowama » en arabe, cette technique consiste à enrouler les cheveux sur eux-mêmes pour ne pas avoir à les abimer avec des fers à lisser. Mais réellement, les femmes djiboutiennes, conservent la beauté de leurs cheveux pour leur domicile ou pour les mariages et les autres cérémonies entre femmes. Avec toutes les astuces et méthodes pour entretenir leurs chevelures disponibles sur Youtube, Instagram, la femme djiboutienne en prend soin sans pour autant les abimer avec des extensions ou des rajouts. En conclusion, outre la sphère privée, toutes les femmes djiboutiennes prennent soin d’elles et surtout de leurs cheveux en les cachant du soleil et en les préservant loin des regards.
N. Kadassiya