À l’heure où l’intelligence artificielle, la durabilité et la transition énergétique dominent les débats internationaux, la Tunisie dispose d’atouts à valoriser. Son écosystème technologique, porté par une jeunesse diplômée et un réseau de start-ups innovantes, peut devenir un laboratoire régional pour les solutions numériques et les technologies vertes.
Selon le rapport 2021 de Startup Tunisia, près de 17 % des start-ups tunisiennes intègrent l’IA, l’IoT ou la Big Data dans leurs activités. Parmi elles, Bako Motors développe des véhicules électriques solaires, alliant innovation et respect de l’environnement. La participation tunisienne aux discussions mondiales sur l’IA ou la finance durable peut renforcer la visibilité du pays auprès des investisseurs.
En 2024, les investissements directs étrangers ont progressé de plus de 26 %, atteignant 45 milliards d’euros pour plus de 4.000 entreprises à participation étrangère, signe d’une confiance croissante dans le potentiel économique tunisien. La Tunisie s’engage également dans la transition énergétique, avec des projets ambitieux comme la production prévue de 8,3 millions de tonnes d’hydrogène vert d’ici 2050, principalement destinées à l’exportation, tirant parti de son réseau gazier existant et de sa position stratégique en Méditerranée.
Enfin, l’alignement sur les standards internationaux (transparence, innovation responsable et inclusion) et l’adaptation des formations aux métiers de demain, de la data à l’énergie propre, sont essentiels. La révolution discutée à Davos se joue déjà ici : la Tunisie a la possibilité d’anticiper et de s’intégrer dans la nouvelle économie mondiale, transformant les défis technologiques et environnementaux en véritables opportunités pour son avenir.