M’Bahiakro, 10 fev 2025 (AIP) – Une campagne de sensibilisation et de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus a été lancée samedi 08 février 2025 dans la salle des délibérations de la mairie de M’Bahiakro, à l’initiative de l’ONG Djéhina Bassa oeuvre sociale (DJEBAOS)
Cette campagne placée sous le parrainage du maire de la commune de M’Bahiakro, Diamala Kouassi Raphaël, et sous la présidence du préfet du département Vé Kossounou Brigitte, avec pour thème, “Stop au cancer du sein et du col de l’utérus”, a mobilisé des femmes et jeunes filles de diverses couches socioprofessionnelles de la localité.
La présidente fondatrice de l’ONG DJEBAOS, Bassa Kouadio N’guessan Colette, a indiqué à cette occasion que les cancers du sein et du col de l’utérus sont des pathologies silencieuses qui font ravage au sein de la gente féminine, d’où l’engagement de son ONG à mener des actions de sensibilisation accrues pour amener les femmes à se faire dépister et les jeunes filles âgées de neuf à quatorze ans, à se faire vacciner contre le cancer du col de l’utérus.
Convaincue que ces actions contribuent à baisser le taux de mortalité et de morbidité chez les femmes, Mme Bassa les a encouragées à ne pas hésiter à aller se faire dépister à l’hôpital dès qu’elles ressentent le moindre signe de ces maladies.
A travers des exposés, les participants à cette rencontre ont été instruits sur ces maladies, notamment les premiers signes de leur apparition et leurs manifestations.
Le secrétaire général de la préfecture, Akaffou Abenan Adolphe, qui représentait le préfet du département à cette occasion, a salué la mobilisation exemplaire des femmes de M’Bahiakro à cette rencontre, signe selon lui de leur volonté de voir reculer ces pathologies qui sèment la désolation en leur sein.
La campagne lancée ce jour en est à sa septième édition. Elle est prévue pour se dérouler sur un mois. La phase de dépistage est prévue les 14 et 15 mars et la campagne prendra fin avec un concert d’artistes.
Les femmes dépistées positives pendant cette activité seront orientées vers les centres de santé spécialisés pour une meilleure prise en charge, a indiqué la première responsable de l’ONG.
(AIP)
djmzb/fmo