Son « mea culpa » va-t-il lui permettre de sauver son poste à la tête du groupe de presse EBRA (Est Bourgogne Rhône-Alpes, pôle média de Crédit mutuel-Alliance fédérale) ? Face à l’émotion suscitée par ses likes de comptes et personnalités d’extrême droite sur le réseau social LinkedIn, Philippe Carli, le patron, s’est dit « désolé », dimanche 26 janvier. Dans une tribune publiée en ligne par les journaux du groupe (Le Dauphiné libéré, Le Progrès, L’Est républicain, les Dernières Nouvelles d’Alsace, etc.), l’homme d’affaires a qualifié de « maladroite » sa gestion « rapide » de ses réseaux sociaux.
L’information avait été révélée par le Syndicat national des journalistes (SNJ), le 23 janvier, soulignant que M. Carli avait « liké » une publication du compte d’extrême droite Renouveau patriote, mais aussi de la députée européenne Sarah Knafo (Reconquête !), et « d’autres prises de position (…) réclamant plus de fermeté contre les étrangers ». A l’instar du SNJ et de la CGT, la CFDT réclamait donc des explications au patron de presse, cette dernière ayant alerté à la fin de l’année 2024 sur la situation, sans avoir obtenu de réponse. Dans un premier temps, le patron de presse avait affirmé en interne et répondu à Mediapart que son compte LinkedIn était géré par une autre personne que lui, avant de changer de version.
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