Lors du vote de la loi de finances rectificative (LFR) l’Honorable Députée Aïssata Tall Sall a noté dés curiosités qu’elle a partagé avec le ministre. Cependant, elle a été corrigée par Bassirou Hamedine SY, de PASTEF Guédé Chantier. Dans une note transmise, on peut lire : « je tiens tout d’abord à vous exprimer mon respect pour votre éloquence et à saluer ces nombreuses années où vous avez su nous inspirer. Cependant, à la suite de votre intervention concernant le projet de LFR1, j’ai eu l’impression que, durant toutes ces années, nous avons été davantage séduits par l’éloquence que par la vérité. L’orthodoxie parlementaire voudrait que vous participiez aux réunions de commissions en tant que véritable députée du peuple, et non comme une députée de “show”, version Koura Macky. L’honnêteté intellectuelle voudrait également que vous n’ometiez pas le contexte dans lequel ces élections et cette LFR ont eu lieu. Vous semblez oublier que la LFR signifie Loi de finances rectificative ».
Il poursuit : « vous omettez que cette loi soumet à la ratification du Parlement les ouvertures de crédits opérées par décret d’avance, permettant de dépasser le montant des crédits limitatifs par programme prévu par la LFI, sans pour autant dénaturer l’équilibre budgétaire. Vous passez également sous silence que la LFR est le seul mécanisme légal permettant de modifier, en cours d’année, de manière significative, les dispositions de la loi de finances initiale (LFI), notamment en ce qui concerne les plafonds des dépenses du budget de l’État et les données générales de l’équilibre budgétaire. Peut-être ignorez-vous (puisque vous n’étiez plus aux commandes) que le pays a traversé une fin de gestion difficile, en raison d’un sabotage organisé en début d’année au niveau de nombreuses structures ».
Et pour finir, Bassirou Hamedine Sy rappelle : « vous semblez également oublier le refus systématique de la 14ᵉ législature d’examiner toute initiative émanant des nouvelles autorités. Cela dit, j’admets avoir oublié qu’un avocat ne cherche pas toujours la vérité, mais à avoir raison. Et vous semblez pleinement assumer ce rôle. Cependant, vous savez mieux que quiconque que vous n’avez aucun fondement pour qualifier la LFR d’illégale ».
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