Korhogo, 15 nov. 2024 (AIP) – L’0rganisation internationale Save the Children a officiellement remis des vivres et non-vivres à l’Association nationale d’aide à l’enfance en danger (ANAED) de Korhogo, mardi 12 novembre 2024, dans le cadre du Partenariat pour la Protection de l’Enfance (CPC), a appris l’AIP auprès de Save the children jeudi 14 novembre 2024.
Ce projet, financé par le Département d’État des États-Unis, est mis en œuvre sur une durée de cinq ans (2023-2028) dans plusieurs localités de Côte d’Ivoire, dont Korhogo. Il vise à renforcer les capacités des centres d’accueil et d’hébergement en Côte d’Ivoire dans la lutte contre la traite des enfants.
Selon le représentant de Save the Children, Kouassi Roger, l’ANAED de Korhogo fait partie des trois centres d’accueil sélectionnés pour bénéficier de ce soutien, sur la base d’une évaluation des besoins réalisée en partenariat avec des acteurs locaux.
Dans son intervention, le coordinateur du projet CPC, M. Yao Kouassi, a rappelé que ce projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique entre les gouvernements ivoirien et américain. «La remise de ces vivres et non-vivres reflète notre engagement à soutenir les centres d’accueil et d’hébergement pour améliorer leurs services aux enfants vulnérables, en particulier les victimes de la traite », a-t-il déclaré.
Le président du conseil d’administration de l’ANAED Coulibaly François, a exprimé sa gratitude pour cet appui, soulignant son importance dans la prise en charge des enfants en situation de vulnérabilité.« Cet appui arrive à point nommé pour renforcer nos capacités et améliorer les conditions de vie des enfants que nous accueillons. », a-t-elle déclaré.
En plus des vivres (riz, huile, lait, etc.), des équipements non-vivres tels que des kits d’hygiène, des fournitures scolaires et des produits de première nécessité ont été remis à l’ANAED. Ces dons visent à assurer un environnement sain et à répondre aux besoins essentiels des enfants.
Le projet CPC, qui couvre des localités telles que Toumodi, Guiglo, Tiébissou, Man, Odienné, Soubré, Daloa, Korhogo et Bondoukou. Ce projet vise, entre autres, à renforcer les capacités des structures d’accueil, à sensibiliser les communautés sur les dangers de la traite des enfants, et à accompagner les victimes dans leur réintégration sociale.
(AIP)
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